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Désormais installés en RFA, Kurt et Ellie tentent de se reconstruire loin de leur famille, tout en découvrant les joies de la liberté à l’Ouest. Accepté dans une prestigieuse école d’art berlinoise où il n’est plus contraint aux diktats du « réalisme socialiste », Kurt s’épanouit et affirme son style jusqu'à en repousser les limites. Mais la pratique de son art fait remonter en lui des souvenirs d’enfance longtemps enfouis qui lui révèlent le terrible passé qui le lie au père d’Ellie, le professeur Seeband.
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20/07/2019
Ce n'est pas la première fois que je vois un film en plusieurs parties qui se suivent et qui sortent la même semaine mais le seul cas dont je me souviens permettait de voir séparément chacun des segments sans que cela ne porte à conséquence (le triptyque "un couple épatant", "cavale" et "après la nuit"). Là, la programmation est faite pour que les spectateurs puissent enchaîner les deux parties mais je ne comprends pas trop le principe quand, dans le même temps, le film "So long, My Son" dure 3h10 en une seule séance... Logique économique ? Sûrement mais ça fait cher le film quand on paye sa place plein tarif 13€ (alors que la carte illimitée est à 20 euros par mois !).

À part ça, le nouveau film du réalisateur du très bon "La vie des autres" donne quoi ? Un film "Deutsch Qualität", avec cette façon de filmer assez académique, un scénario qui empile les situations historiques qui pourraient être filmées avec pathos mais qui réussi à mettre la distance parfaite pour que les scènes ne fassent pas voyeuristes tout en évoquant certaines des heures les plus sombres du XXe siècle et des dialogues un peu trop longs et parfois un brin pompeux.

Le film ressemble à une petite leçon sur l'art au siècle dernier. Comme je suis un néophyte total dans le domaine, je ne pourrais vous dire si les longues tirades - à l'image de celle qui ouvre le film- enfilent les perles ou sont bien vues... La théorie sur l'idée originale à trouver avant 30 ans, la manière de raconter ce qu'on est vraiment par les évènements marquants d'une vie, ... il faudrait que j'en parle à ma cousine artiste pour voir ce qu'elle en pense ;-)

En parallèle, le film joue avec l'histoire de l'Allemagne pour montrer une transition entre le nazisme et le communisme à l'aide de quelques personnages qu'il entremêle de façon un peu trop "facile" ce qui ne l'empêche pas de faire avancer son histoire dans l'Histoire. Dans ces cas-là, les personnages secondaires ont leur importance et le scénario s'en sort assez bien de ce côté-là.

Je suppose que les historiens s'arracheront les cheveux et certains passages paraissent bien rapides mais que ce soit en RDA ou en RFA, on suit les aventures de ce jeune homme sans déplaisir. Le film ne se veut pas un documentaire sur l'époque et lorsqu'il s'achève, on a envie de savoir comment se poursuivra cette histoire, voir les implications familiales après la diffusion de ces tableaux/images qui remettent au premier plan son beau-père.

Bref, ces deux films présentent une histoire un peu trop romancée mais les acteurs font le boulot et les aventures de ce jeune homme se suivent sans déplaisir. Rien d'exceptionnel mais un diptyque solide ce qui n'est pas du luxe quand je vois le niveau moyen des films de ce mois de juillet.
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